Voyage t-on pour fuir?

Quand nous étions en Nouvelle-Zélande, et en particulier lorsque nous étions sur les routes en mode backpacker, nous avons eu l’occasion de rencontrer et de discuter avec énormément de voyageurs. Il y a bien sûr ceux qui sont là pour 15 jours, 3 semaines, en voyage de noces, ceux qui restent là un an et rentrent chez eux, ceux qui ont une soif folle de découverte, ou ceux qui sont là, littéralement en transit perpétuel.

Et dans cette dernière catégorie, force est de constater que la réalité était souvent loin de l’image du voyageur au long cours passionné d’ailleurs et assoiffé de grands espaces.

To be continued!

Mount Cook, Nouvelle-Zélande

J’ai eu beaucoup de mal à me résoudre à abandonner notre blog néo-zélandais. Durant trois mois, j’ai essayé, mais cela se résumait pour moi à abandonner également tout ce que nous avons vécu là-bas, tout le bonheur que nous y avons ressenti. Et cela me brisait le coeur.

J’ai donc pensé qu’après tout, ça n’avait pas à être la fin. La Nouvelle-Zélande est peut-être derrière nous (du moins pour l’instant) mais nous allons sans aucun doute continuer à voyager, à randonner, et à vibrer pour cela. Bien sûr les mises à jour seront plus sporadiques (à moins de devenir millionnaire et de passer ma vie à l’étranger), mais cet endroit doit vivre, au nom de tout ce qui fait battre notre coeur plus vite, plus fort.

L’année dernière a été de très loin la plus belle expérience de ma vie. Aucune chance que je tourne le dos à tout ça.

Tout le contenu de notre premier blog sera petit à petit transféré ici, en attendant de nouvelles aventures!

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I’ve had a hard time trying to let go of our New Zealand blog. For three months, I’ve tried to, but somehow it also meant letting go of everything we had experienced there, of all the happiness we’d felt. And this was heart-breaking.

So I just though, well, it might not be the end after all. New-Zealand might be over (at least for now) but we sure are to keep traveling, hiking, and loving it. Of course the updates will be somewhat more sporadic (unless I become a millionaire and spend the rest of my life abroad), but this place has to live, for the sake of what makes our hearts beat harder, stronger.

Last year was by far the best experience of my life. There’s no way I’m letting go of this.

The content of our previous blog will be transferred here, while we wait to go on new adventures!

Sur le départ

Tout est dans les sacs. Nous partons demain matin en direction de Wellington. Le prochain mois sera sur les routes ou ne sera pas!

Nous essayerons bien sur de continuer à vous envoyer des nouvelles aussi souvent que possible, cela dépendra surtout des moments où nous arriverons à avoir Internet.

Grosso-modo, voici le programme des jours à venir

– Deux jours à Wellington avant de traverser la mer pour rejoindre l’ile du Sud

– Ensuite… vous le saurez bien assez tôt!

A très vite en tout cas!

 

Meet…the sandflies!

François pestait contre les fameuses « sandflies », et à juste titre!

Regardez plutôt ce que font ces petites bêtes, pour peu qu’on fasse en plus une réaction – ce qui est le cas de presque tout le monde (sauf moi, visiblement…).

Effrayant, non?

Sachez en plus que les piqûres mettent des semaines à partir, que ça démange terriblement, et que les sandflies sont partout sur les côtes de Nouvelle-Zélande, notamment dans l’île du sud. Impossible, donc, de profiter de ses plages paradisiaques…

Fin de semestre…

Le deuxième semestre vient de se terminer. J’ai dit au revoir hier à mes petits étudiants, à qui je me suis beaucoup attachée. J’étais bien émue au moment de leur dire au revoir, de leur dire que j’avais passé un très bon semestre en leur compagnie et que j’avais pris beaucoup de plaisir à travailler avec eux. Comme si ce n’était pas suffisant, ils ont répondu à mon petit speech un peu niais par un tonnerre d’applaudissements, j’étais toute chose – et probablement pivoine!